C H R I S T I A N A

mentionnée en 748

Le jugement de Pépin, maire du palais, assisté de fideles et du comte du palais, rendu à Verno [1] in palatio publico le 11 février 748 [2], attribue au monastère de Saint-Denis représenté par son advocatus, Hrodgarius [3], et son abbé, Amalbertus [4], les bien situés in loco, qui dicitur in Marolio [5], biens dont une femme nommée Christiana lui contestait la propriété.


[1] Vraisemblablement Ver-sur-Launette, Oise, arr. Senlis, cant. Nanteuil-le-Haudouin (cf. Heidrich, Die Urkunden, n° 18 p.1 sur 3; Lambert, Dictionnaire, p. 592 n° 3716; Heidrich, Titulatur, p. 154). 
[2] Original perdu; copies des XIIIe et XVIIe siècles: Heidrich, Die Urkunden,  n° 18 (sur 3 pages, édition corrigée); MGH Pertz n° 18 p. 104-105; Pardessus, Diplomata, II, n° 589 p. 403; cf. Heidrich, Titulatur, p. 243-244 n° A 16; BM² 57 p. 29; Doll/Glöckner, Traditiones Wizenburgenses, p. 536; Hahn, Jahrbücher, p. 103-104; Wolf, Grifos Erbe, p. 5.
[3] Hrotgarius peut présenter une charte, reconnue comme authentique, par laquelle Uuitgaudius avait donné les biens en question au monastère de Saint-Denis.
[4] Seule mention de cet abbé Amalbertus.
[5] Mareil-Marly, Yvelines, arr. Saint-Germain-en-Laye, cant. Le Pecq (cf. Stoclet, Autour de Fulrad, p. 366; Heidrich, Die Urkunden, n° 18 p. 2 sur 3).