Le 10 août 757, à Attigny [2], sur requête de Siagrii[3]abbatis
[4]monasterii Nantoaci[5], le roi Pépin concède l'immunité audit monastère.
[1] Autre forme onomastique: Syagrius. [2] Copies du XVIIe siècle: MGH DK I n° 9 p. 13-14; Bouquet, Recueil,
t. V, p. 702-703; cf. BM² 86 p. 44. [3] La Dep. domni Syagrii abbatis
Nantoacensis est inscrite au 25 février dans des extraits de l'obituaire
de Nantua conservés par une copie du XVIIe siècle (Guigue/Laurent, Obituaires,
I, p. 343). Mais un autre abbé de ce nom a gouverné le monastère au Xe siècle
(Gallia Christiana, t. 4, c. 217). [4] Cf. Gallia Christiana, t. 4, c. 216; MGH DK I p. 14 n.
p. [5] Nantua, Ain, ch.-l. d'arr. La fondation ou la restauration
de ce monastère était sans doute assez récente et réalisée avec l'appui
actif de la maison royale, dans les mains de laquelle il restera (cf. Gerner,
Lyon, p. 238-239 et n. 312-314; Guigue/Laurent, Obituaires, I, p. 339-340;
Oelsner, Jahrbücher, p. 318). Le nécrologue cité plus haut mentionne au 13
août un Teto abbas Nantoaci qui aurait vécu avant Syagrius (Guigue/Laurent,
p. 344 et n. 7; Gallia Christiana, t. 4, c. 216).