indiqué comme abbé du monastère des Fossés (VIIIe siècle)
La Gallia Christiana[1] indique un Arveranus[2]
comme prédécesseur de l'abbé des Fossés[3]Erlafredus[4].
[1]
Gallia Christiana, VII, Paris, 1744, c. 285; liste abbatiale éditée au XVIIe
siècle datant peut-être du XIe siècle (aimable communication de Pierre Gillon,
Saint-Maur, août 1994). [2] Ce personnage
n'est pas attesté autrement et la source qui le mentionne est trop tardive quant
à sa fiabilité. D'après cette liste, il aurait succédé à un certain Gogo. [3] Saint-Maur-des-Fossés,
Val-de-Marne, arr. Créteil, ch.-l. cant. Sur la situation et les débuts de ce
monastère, cf. Hägermann Dieter + Hedwig Andreas, Das Polyptychon und die Notitia
de Areis von Saint-Maur-des-Fossés. Analyse und Edition (Beihefte der Francia,
23), Sigmaringen, 1990, p. 4-7; Baudot Marcel, Histoire de l'abbaye des Fossés
des origines à l'année 925. Examen critique des sources narratives et diplomatiques
(Positions des thèses de l'Ecole Nationale des Chartes, 1925), Paris, 1925,
p. 9-10; du même, thèse p. 10-11 (aimable communication de Pierre Gillon, St-Maur,
16 février 1998). [4]Erlafredus/Herlafredus,
abbé des Fossés déjà du temps du roi Pépin,reçoit du roi Charlemagne
un diplôme d'immunité pour son monastère (Chartae latinae antiquiores, ed. Albert
Bruckner (†) and Robert Marichal, Part XV: France III, publ. by Hartmut Astma,
Jean Vezin, Dietikon, Zurich, 1996, n° 610 p. 68-71).