B E R N E R I C U S

"notaire de la chancellerie" [1] du roi Pépin, mentionné en 763

Bernericus in vice Baddilonis [2] recognovit et subscripsit le diplôme du roi Pépin du 03 août 763 [3], Maslario palacio publica [4] , accordant l'immunité au monastère de Prüm.


[1] Par analogie, il est d'usage de transposer dans le passé cette expression, inconnue des contemporains, pour désigner l'ensemble des personnes chargé du service des écritures royales (cf. Tessier, Diplomatique, p. 2; Bautier, La chancellerie, p. 5, 8-9; Fleckenstein, Die Hofkapelle, p. 75; Ganshof, Charlemagne, p. 363 et n. 96 qui préfère l'expression "bureau de rédaction des diplômes").
[2] Baddilo, "chef de la chancellerie".
[3] Copie du Xe siècle: Nolden, das "Goldene Buch", fol. 4a-5a p. 19-21 (traduction en allemand n° 5 p. 257-258); MGH DK I n° 18 p. 26-27; Beyer, Urkundenbuch, n° 17 p. 22-23; cf. BM² 97 p. 50.
[4] Mellier,  comm. Léglise, Belgique, prov. Luxembourg, arr. Neufchâteau (cf. Müller-Kehlen, Die Ardennen, p. 179-183; Schüssler, Die fränkische Reichsteilung, p. 18 n. 119).