[1] Original perdu. Chartes transcrites "de façon détestable" dans un manuscrit de la fin du XIIe siècle apparemment: A. d'Herbomez, Cartulaire de l'abbaye de Gorze (Mettensia, 2. Mémoires et documents publiés par la Société Nationale des Antiquaires de France), Paris, 1898, n° 4 p. 9-13, aussi p. IV, VIII-XI; MGH Conc. I/1, p. 59-63. A son sujet, cf. Reumont H., Zur Chronologie der Gorzer Urkunden aus karolingischer Zeit, dans: Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, 14, 1902, p. 275.
[2] A l'occasion du synode qui se tint dans cette ville (cf. Hartmann Wilfried, Die Synoden der Karolingerzeit im Frankenreich und in Italien [Konziliengeschichte, hg. von Walter Brandmüller, Reihe A: Darstellungen], Paderborn, 1989, p. 76-70; de Clercq Carlo, La législation religieuse franque de Clovis à Charlemagne 507-814, Louvain-Paris, 1936, p. 137-142).
[3] Duchesne L., Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, 3, Paris, 1915, p. 230-259. Il peut bien sûr aussi s'agir d'un chorévêque.
[4] Heinrich Wagner rend attentif au fait que la liste des témoins de la charte de Chrodegang nécessite sans aucun doute un certain nombre d'émendations (cf. supra n. 1) qui seraient certainement bien utiles pour combler les vides des listes épiscopales de l'époque (Bonifatiusstudien [Quellen und Forschungen zur Geschichte des Bistums und Hochstifts Würzburg, 60], Würzburg, 2003, p. 154-155). Cette remarque doit probablement s'appliquer aussi à Chardobachius (Förstemann Ernst, Altdeutsches Namenbuch. 1: Personennamen, 2. Auflage, Bonn, 1900, ND Hildesheim, 1966, c. 752-753 avait déjà remarqué que ce nom était probablement corrompu et avait proposé une émendation en -banius, -bannus). Wagner relève dans une lettre du pape Zacharias à Bonifatius du 05 janvier 747 que le maire du palais Pépin l'avait prié per suum hominem nomine Ardobanium religiosum presbiterum de lui faire parvenir un certain nombre de directives canoniques (MGH Ep. sel. I n° 77 p. 159- ....). Il identifie ce personnage inconnu autrement et qui serait devenu évêque à Chardobachius, ce qui semble possible. Par contre, sa proposition d'identification de ces deux ecclésiastiques avec Harthamus, évêque et attesté comme abbé du monastère de Mettlach, me paraît problématique (ibid., p. 150-154), car il faudrait admettre soit une très mauvaise lecture du nom dans la lettre du pape soit une mauvaise transcription du nom - nommé quatre fois - dans le jugement de Charlemagne (MGH DKI n° 148 p. 200-202).

06 juin 2009