H E L M I G A U D U S

mentionné en 744

Comme seuls signa au bas du Capitulaire[1] de Soissons[2] promulgué par le maire du Pépin le 02 mars 744[3], qui rapporte que Pépin avait réuni en synodum vel concilio vingt-trois évêques[4], des membres du clergé ainsi que des obtimatibus Francorum[5], ne se sont conservées que celles du maire du palais et de trois[6] personnages probablement laïques[7], Radobodo[8], Ariberto[9] et Helmigaudo[10].


[1] Diverses compilations. L'auteur de la Collectio Bellovacensis a semble-t-il travaillé avant 757 (cf. Glatthaar, infra n. 2, p. 314); la Collectio Senonica a été compilée après 864 (ou 884) (cf. Mordek Hubert, Studien zur fränkischen Herrschergesetzgebung. Aufsätze über Kapitularien und Kapitulariensammlungen ausgewählt zum 60. Geburtstag, Frankfurt am Main, 2000, p. 45-46).
[2] Pour ce capitulaire, cf. Hartmann Wilfried, Die Synoden der Karolingerzeit im Frankenreich und in Italien (Konziliengeschichte. Reihe A: Darstellungen), Paderborn, München, Wien, Zürich, 1989, p. 56-59; Clercq (de) Carlos, La législation religieuse franque de Clovis à Charlemagne (507-814), Louvain-Paris, 1936, p. 122-124; Glatthaar Michael, Bonifatius und das Sakrileg. Zur politischen Dimension eines Rechtsbegriffs (Freiburger Beiträge zur mittelalterlichen Geschichte, 17), Frankfurt a. M., 2004, p. 308-310; BM 55 p. 28-29.
[3] Briefe des Bonifatius. Willibalds Leben des Bonifatius, nebst einigen zeitgenössischen Dokumenten. Unter Benützung der Übersetzungen von M. Tangl und Ph. H. Külb, neu bearb. von Rau Reinhold (Ausgewählte Quellen zur deutschen Geschichte des Mittelalters. Freiherr vom Stein-Gedächtnisausgabe, IVb), Darmstadt, 1968, p. 384-389 (lat./dt.); MGH Cap. I, p. 28-30; MGH Conc. II/1, p. 33-36.
[4] Les noms de ces évêques ne se sont pas conservés.
[5] Le texte du capitulaire se réfère plusieurs fois au consentement des obtimatibus (comitatibus et obtimatibus Francorum).
[6] Au bas de l'archétype devaient se trouver beaucoup de noms de témoins, dont seuls ces trois - les plus importants? - ont été copiés (cf. Glatthaar, supra n. 2, p. 310-314).
[7] Vraisemblablement trois optimates (cf. Glatthaar, ibid., p. 312-313 avec une bibliographie).
[8] Non connu autrement.
[9] Peut-être Charibertus, comte de Laon, dont Pépin épouse la fille probablement encore cette même année?
[10] Un Helmgaudus, fidelis du roi Pépin, assiste à trois délibérations du tribunal royal entre 752 et 759. Qu'il ait été comte de Meaux, comme le dit Hennebicque-Le Jan, Régine, Prosopographica neustrica: Les agents du roi en Neustrie de 639 à 840 (Beihefte der Francia, 16/1. La Neustrie. Les pays au nord de la Loire de 650 à 850, publié par Hartmut Atsma, 1, Sigmaringen, 1989, 231-269), p. 253 n° 151, ne peut être qu'une conjecture de l'auteur.

08 juillet 2010