R A U L C O [1]

comte, mentionné en 777 ou 778

Le signum Raulcone comite [2] figure au bas d'une expédition du "testament" de Fulradus de Saint-Denis rédigée entre juin et octobre 777 ou en janvier 778 [3].
Un Raulico [4] souscrit comme premier de seize témoins la donation de Grimulfridus et de sa fille Adaluuara en faveur de Saint-Denis datée de janvier 770 [5], Istirtolas [6],  portant sur des biens situés en Beauvaisis à Istirtolas, Betlinouillare [7], Bagtloneuallo [8] ainsi qu'en Senlisis à Funtanas [9].


[1] Variante: Raulico.
[2] Il s'y lit même à deux reprises: comme il s'agit vraisemblablement d'une copie interpolée d'un archétype perdu rédigé sous le règne de Charles le Chauve, il s'agit sans doute d'une erreur de lecture (cf. Stoclet, Fulrad p. 18-33 et 31 n. 2). Il est difficile de séparer ce comte de Rauho/Raho, comte d'Orléans, mais, si l'on admet son identité avec le Raulico de 770 (cf. n. 4 plus bas; je ne connais pas d'autre personnage du nom de Raulco/Raulico pour cette époque) qui semble agir en Beauvaisis/Senlisis, on pourrait avoir affaire à deux comtes différents, probablement apparentés. En faveur de l'identité, le fait que l'orthographe Rauho semble se retrouver sous la forme Raulco (cf. fiche Rauho, comte d'Orléans) et le fait que ce nom soit extrêmement rare.    
[3] ChLA, t. XVI, n° 624 p. 32-37
[4] Vu l'extrême rareté du nom (cf. n. 2 supra), il faut penser au comte témoin du testament de Fulradus signalé plus haut. Il pourrait agir ici en tant que comte du pagus (cf. aussi Stoclet, Fulrad p. 366).
[5] Original. ChLA, t. XV, n° 611 p. 72-73; Félibien, Histoire, n° XLIX p. XXXIII-XXXIV; Tardif, Monuments, n° 68 p. 55-56.
[6] Peut-être Essuiles, Oise, arr. Clermont, cant. Saint-Just-en-Chaussée (cf. Roblin, Le terroir, p. 172, 189 et 304).
[7] Lieu non identifié.
[8] Bailleval, Oise, arr. Clermont, cant. Liancourt (cf. Roblin, comme n. 6 supra).
[9] Fontaine-Chaâlis, Oise, arr. Senlis, cant. Nanteuil-le-Haudouin (cf. Lambert, Dictionnaire, p. 217 n° 1421).