C H R I S T I A N U S

peut-être abbé de Réôme (VIIIe siècle),
puis évêque

Selon un antiquus Catalogus Abbatum Reomaensium édité par Roverius au XVIIe siècle[1], un Christianus aurait succédé à Astoricus[2] comme abbé du monastère de Saint-Jean-de-Réôme[3], puis serait devenu évêque[4].


[1] Petrus Roverius, Reomaus, seu historia monasteri s.Ioannis Reomaensis, Paris, 1637 (livre numérisé sur http://books.google.de), p. 76-77, 438; cf. Mabillon, J., Annales ordinis S. Benedicti occidentalium monachorum patriarchae, 2, Paris, 1704, p. 63; Marilier, Jean, Les origines de l'abbaye de Moutier-Saint-Jean (Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres. Actes du 38e congrès de l'Association Bourguignonne des Sociétés Savantes, Langres, 23-25 juin 1967, 375-379), p. 379 qui n'est pas "rassuré" quant à la valeur historique de ce texte pour cette époque.
[2] Astoricus est attesté comme abbé de Saint-Bénigne de Dijon en 737 (Chevrier, Georges et Chaume, Maurice, Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, prieurés et dépendances, des origines à 1300. I: VIe-Xe siècles, publié et anoté par Robert Folz, avec ]la collaboration de Jean Marilier [Analecta Burgundica], Dijon, 1986, n° 21 p. 58-59), peut-être évêque de Langres.
[3] Aujourd'hui Moutiers-Saint-Jean (Côte-d'Or, arr. et cant. Montbard). Monastère démoli lors de la Révolution.
[4] Du fait de l'existence d'un évêque d'Amiens de ce nom pour cette époque, par conjecture c'est ce siège qui lui a parfois été attribué (cf. Gallia Christiana, t. 10, Paris, 1751, c. 1156-1157; Mabillon, supra n. 1).

19 mars 2010