A T H A L B E R T U S [1]

abbé de Pfäfers, mentionné en (? 762)
évêque (après ? 762)

Athalbertus abbas de Fabarias [2] souscrit l'association de prières [3] conclue entre les évêques [4] et les abbés participant au synodus conventus d'Attigny qui se tient vraisemblablement en 762 [5].
Une liste de Nomina abbatum Fabariensium defunctorum est inscrite dans le Liber viventium Fabariensis [6]: un Adalbertus abb. est le premier de la liste [7], un Adalbertus eps.[8] vient ensuite en quatrième position [9].


[1] Variante: Adalbertus.
[2] Pfäfers, Suisse, cant. St. Gallen, Bez. Sargans. Pfäfers, Suisse, cant. St. Gallen, Bez. Sargans. La date ainsi que les circonstances de la fondation de ce monastère ne sont pas assurés; on peut placer ses débuts vers les années 730/750 (cf. HeSa III,1,2, 1986, p. 980-981 [Franz Perret/Werner Vogler] = Die Abtei, 1986, p. 10-11; Schnyder, Das Gründungsdatum, 1983, p. 26-31; Angenendt, Monachi, 1972, p. 120-121; Büttner, Zur frühen Geschichte, 1959, p. 225-229).
[3] Il n’y a pas lieu de tenir compte de l’ordre des souscriptions sur le manuscrit qui rapporte la liste pour en déduire une quelconque ancienneté (cf. Hartmann, Die Synoden, 1989, p. 80).
[4] Parmi lesquels figure Tello, évêque diocésain de Chur/Coire.
[5] Manuscrit du VIIIe siècle: MGH Conc. II,1 p. 72-73; cf. Hartmann, op. cit., p. 79-81; Meyer-Marthaler/Perret, Bündner UB, 1955, n° 15 p. 10; Clercq (de), La législation, 1936, p. 143; Oelsner, Jahrbücher, 1871, p. 361-363, 366, 474-477; Schmid/Oexle, Voraussetzungen, 1975, p. 107 n. 50.
[6] Schnyder, Das Gründungsdatum, 1983, p. 28; MGH Piper, 1884, p. 369 c. 53. Le bloc Adalbertus abb. jusqu’à Crispio abb., dont l’ordre chronologique des noms peut être accepté (cf. Perret, Die Reihenfolge, 1950, p. 259),  a été inscrit vraisemblablement du temps de l'abbé Silvanus, c'est à dire vers 840/850 (cf. Geuenich, Die ältere Geschichte, 1975, p. 250). Voir aussi le Necrologium Fabariense, avec sa liste des abbés écrite au XIVe siècle et le Codex aureus dont la liste date du XVe siècle, les deux suivant celle du Liber viventium (cf. Perret, op. cit., p. 248, 266-268, 271).
[7] Perret, op. cit., p. 254-255, 276, pense que la main qui a inscrit cette liste a dû croire avoir à faire à deux personnes en voyant dans ses documents pour Adalbertus d’une part abbas et d’autre part episcopus. Cf. aussi HeSA III,1,2 p. 994, article "Adalbertus, 762" = Perret/Vogler, Die Abtei, 1986, p. 24. Mais ce n'est pas l'avis de Büttner, op. cit., p. 226. La question ne peut être tranchée. L'abbé Geroldus de Pfäfers, dans une charte du premier quart du XIIe siècle vraisemblablement, mais connue seulement par une copie de la fin du siècle, mentionne parmi ses prédécesseurs Adelberto scilicet episcopo et abbate (Meyer-Marthaler/Perret, op. cit., n° 280 p. 208-209).
[8] Dans l'état de nos connaissances, il n'est pas possible d'expliquer le titre d'évêque attribué par le Liber viventium à Adalbertus qui, s'il s'agit du même personnage, n'a pu accéder à l'épiscopat qu'après 762 (cf. Lieb, Lexicon, 1967, p. 171-172).
[9] Après Gibba abb. et Anastasius abb.