[1] MGH SS II p. 319; Migne, Patrologia Latina, t. 123 c. 123-125; Duchesne, Fastes, I, p. 200; cf. Chronique de Hugues de Flavigny, MGH SS VIII p. 342, 344, 350; Gallia Christiana, t. 16, c. 38-39. Adon a, semble-t-il, suivi un catalogue préexistant, mais il est impossible d'ajouter foi à ses déterminations chronologiques (cf. Duchesne, I, p. 148-149). Les deux mentions qu'Adon fait de Bertericus ne  concordent pas chronologiquement (cf. infra n. 2 et 5; Duchesne, I, p. 209-210 n. 6).
[2] Cf. BM² 84a p. 44.
[3] Le "Livre épiscopal" de l'archevêque de Vienne Leodegarius du XIe siècle, reconstitué par Duchesne, I, p. 179-205 (ici p. 200, avec le commentaire p. 166-179), qui suit dans une large mesure la Chronique d'Adon, ne mentionne pas l'épiscopat de Bertericus, ce qui est vraisemblablement dû à une distraction (Duchesne, Fastes, I, p. 169; cf. le Fragmentum chronici Viennensis du XIe siècle, MGH SS XXIV p. 818). La Series archiepiscoporum Viennensium du XIe siècle postérieure ignore Wilcharius ainsi que son successeur Bertericus (MGH SS XIII p. 374-375). L'hagiologue de Vienne du XIe siècle (Eckhardt, Studia Merovingica, p. 280 sqq., ici p. 293) et le catalogue de 1239 (MGH SS XXIV p. 814, qui indique le 08 juin comme date de la mort de Bertericus, alors qu'il s'agit vraisemblablement de celle de Proculus) inversent Bertericus et Proculus sur foi de faux privilèges (cf. note suivante).
[4] De faux privilèges de l'église de Vienne, fabriqués vers l'année 1060, mettent un certain nombre d'évêques en rapport avec des papes: une lettre du pape Etienne II (752-757) est adressée à Proculus, une autre du pape Hadrien Ier et datée du 01 janvier 775 l'est à  Bertericus (MGH Epist. III n° 15 et 17 p. 94-96; cf. Duchesne, Fastes, I, p. 162-178; DACL, t. 15, c. 3056-3060; DHGE, t. 8, c. 935-936; Gundlach, Der Streit, p. 11-102).
[5] D'après le contexte de la Chronique, il s'agirait de l'année 767 où Pépin fête Pâques qui tombait cette année le 19 avril à Vienne; c'est donc à cette occasion qu'il se serait occupé de régler le problème de la succession de Wilicarius  (cf. Rouche, L'Aquitaine, p. 126; Oelsner, Jahrbücher, p. 407; BM² 104k p. 53). Adon rapporte auparavant la tenue d'un synode qui est probablement celui de Gentilly début 767 (cf. Hartmann, Die Synoden, p. 81-82; Oelsner, Jahrbücher, p. 403-404; BM² 104f p. 53).
[6] Il s'agit vraisemblablement de la vacance du siège après le départ de Wilicarius probablement avant 741.

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