J
A C O B[1]
abbé du monastère de Hornbach, mentionné
754 – 762 (?)
vraisemblablement le même que l'évêque
homonyme de Toul, mentionné en 757
La souscription de
Jacobus vocatus[2] abba[3]
figure avec celle de plusieurs autres prélats au bas de la charte datée
du 27 septembre 749[4], à Strasbourg, par laquelle l'évêque Heddo de cette ville confirme
la fondation d'un monastère sur l'île rhénane d'Arnulfoauga[5] par le vir inluster
Rothardus quomis[6]; mais la liste des
souscriptions de cette charte est sans aucun doute postérieure[7].
Jacob abbas figure parmi les signataires de la charte
de Chrodegangus de Metz du 25 mai 755[8], Metz[9],
l'évêque donnant divers biens au monastère de Gorze[10].
Le 18 août 754[11], à Berg[12],
Adala filia Bodali, Deo sacrata, donne
ad monasterium Gamundis[13] gouverné par l'évêque Jacobus[14] ses biens situés in pago
Alsacense à Wazzeleneheim[15] et Elpherwilere[16]
qui lui proviennent
de l'héritage de feu son père Bodalus[17].
A l'occasion du concile de Compiègne[18], Jacob peccator episcopus souscrit la charte de Chrodegangus de
Metz de mai 757[19] par laquelle celui-ci confirme les donations qu'il a faites au monastère
de Gorze, les déclare irrévocables et détermine le mode d'élection de l'abbé.
Iacob episcopus de monasterio Gamundias[20] figure parmi les participants
du synodus conventus d'Attigny en (? 762) qui concluent une association
de prières[21].
La Chronique de Saint-Bénigne de Dijon du XIe siècle[22] rapporte que Jacob, Tullensis urbis episcopus,
sur le chemin de retour de Rome, meurt dans ce lieu et y est inhumé à proximité
du tombeau de saint Bénigne[23]; Liliosa, sa sœur, donne pour sa sépulture aux frères son
bien qui vocatur Brittiniaca curtis, situm in confinio Tullensis
et Lingonensis[24].
Par un diplôme daté du 18 mars 975[25], l'empereur
Otto II cède[26] à l'église de Toul le monastère de Saint-Dié[27] que l'évêque Iacob
avait jadis acquis du roi Pépin[28].
Les listes épiscopales, dont la plus ancienne est du XIIe siècle[29], placent Iacob[30] entre Bodo, dont nous
ne connaissons aucune mention datée[31] et
qui succède à Godo que Hugues de Flavigny[32]
et les Gesta episcoporum Tullensium[33] font recevoir un diplôme
du roi Pépin, et Borno, attesté pour (? 782) et 788[34].