B E R T B O D U S [1]

chorévêque du Mans (? mort au plus tôt en 768)

Les Actus pontificum Cenomannis in urbe degentium [2] rapportent qu'après que Pipinus princeps, rex Francorum, eut fait aveugler l'évêque Gauziolenus du Mans [3], celui-ci a eu des chorévêques, d'abord Seufredus, puis Desideratus [4] et ensuite Bertbodus [5]. Celui-ci trouve sa sépulture in … Sanctorum Apostolorum aecclesia, juxta civitatem, in qua sanctus Victurius corpore requiescit [6].


[1] Autres formes onomastiques: Berthbodus, Berthodus.
[2] Busson/Ledru, Actus, p. 258. Composés du temps de l'évêque Aldricus du Mans (en 837 selon Le Maître, L'œuvre, p. 64), copies des XIIe/XIIIe et XVIIe siècles. Sur leur valeur historique, cf. Busson/Ledru, Actus, ainsi que Goffart, The Le Mans Forgeries, et Havet, Oeuvres, passim.
[3] Cf. fiche Gauziolenus.
[4] Cf. fiches chorévêques Seufredus et Desideratus.
[5] Merolus (ici Merilo) lui succède du temps du roi Charlemagne (Busson/Ledru, op. cit., p. 259-261), c'est à dire au plus tôt fin 768.
[6] Eglise de Saint-Victeur ou des Douze-Apôtres du Mans (cf. Duchesne, Fastes, II, p. 312-313).