S E U F R E D U S

chorévêque du Mans (? après 751)

Les Actus pontificum Cenomannis in urbe degentium [1] rapportent qu'après que Pipinus princeps, rex Francorum [2], eut fait aveugler l'évêque Gauziolenus du Mans [3], celui-ci a eu des chorévêques, d'abord Seufredus, suivi de Desideratus et de Bertbodus [4]. Gauziolenus lui cède comme bénéfice le monasteriolum Sancti Simphoriani … quod Tillidus nominatur [5], où Seufredus vit jusqu'à sa mort. Il trouve sa sépulture in aecclesia juxta civitatem, in qua domnus Victurius corpore requiescit [6].


[1] Busson/Ledru, Actus, p. 258. Composés du temps de l'évêque Aldricus du Mans (en 837 selon Le Maître, L'œuvre, p. 64), copies des XIIe/XIIIe et XVIIe siècles. Sur leur valeur historique, cf. Busson/Ledru, Actus, ainsi que Goffart, The Le Mans Forgeries, et Havet, Oeuvres, passim.
[2] Ce serait donc après fin 751.
[3] Cf. fiche Gauziolenus.
[4] Cf. fiches chorévêques Desideratus et Bertbodus.
[5] ? Teillé, Sarthe, comm. Loué, arr. le Mans, ch.-l. cant. (cf. Vallée/Latouche, Dictionnaire, p. 884, 1053; Weidemann, Bischofsherrschaft, p. 183 et n. 70 y voit Le Theil, Orne, arr. Mortagne-au-Perche, ch.-l. cant.).
[6] Eglise de Saint-Victeur ou des Douze-Apôtres du Mans (cf. Duchesne, Fastes, II, p. 312-313).