W A R I N U S

comte en Thurgau, mentionné de 754 à 771/775
comte en Linzgau et peut-être en Bertholdsbaar

Le 06 août 754 [1], villa Aninauua [2], Rothpaldus donne au monastère de Saint-Gall des biens in pago Duregaugensi [3], in villa, qui dicitur Richinbach [4], et in Uuila [5] et in Zibronesuuanga [6] et in Uuangas [7] et in Tuzzinuuang [8] et in Sclatte [9] et in Puzzinberch [10] et in Uuanzincouo [11]. L'acte est daté sub Uuarino comide [12].
Le 01 mars 759 [13], Hetti cède à Saint-Gall ses biens in pago Durgaui [14], in loco, qui vocatur Heidolviswilare [15]; l'acte est daté sub Warino comite.
Warinus est encore attesté comme comte en Thurgau dans plusieurs autres chartes du cartulaire du monastère de Saint-Gall:
- par  un acte du 29 juillet 760/761/763 [16], Stamhaim [17], Isanhardus vend au monastère ses biens in pago Durgauia, in … Stamhaim, et in … Zezinuilare [18], et in … Pasnandingas [19] contre un cheval et une épée;
- le 03 mai (? 761 ? 767) [20], in villa Ailihecaugia [21], Theoda cède au monastère tout ce qu'elle possède in pago Durgauia, in vico, qui dicitur Ailihicaugę;
- le 11 mai 761 [22], les moines de Saint-Gall concèdent aux frères Erinpertus et Amalpertus en usufruit contre paiement d'un cens les biens à Zozinvilare [23], sita in pago Durgauia, donnés auparavant au monastère;
- par acte daté de villa Vivario [24], le 26 février 762 [25], Hemmo et son fils Waldgerus cèdent à Saint-Gall tous leurs biens in pago Durgauge, in loco, qui dicitur Cibroneswangas [26];
- le 17 juin 762 [27], villa Tegarascha [28], Joto donnent ses biens situés in pago Durgauia, in … Tegarascha;
- le 10 octobre ?762 [29], à Wila [30], Winibertus cède ce qu'il possède in pago Durgauia in loco … Pramacunauia [31];
- le 22 décembre 763/764/766 [32], Diotfridus donne in pago Turgauinse in villa, qui dicitur Stamheim [33], un serf avec sa hoba au monastère de Saint-Gall et me ipsum Teotfridum… in servitium … usque ad diem mortis;
- par un acte du 27 décembre 763/764/766 [34], Otgerus donne à Saint-Gall in bago Turgauninse in villa qui dicitur Wizinwanc [35] la moitié de l'héritage de son père contre tempus vitæ meae de ipso monasterio accipiam substantiam, id est victum et vestimentum et calciamenta;
- le 08 juin 771/772/774/775 [36], Rihbertus vend 25 jurnales [37] de terres situés in pago Durgauginse in villa, qui dicitur Betinauvia [38] contre un serf;
- et enfin le 12 avril 770/771/773/774 [39], à Chuniperteswilari [40], Chunibertus et sa femme Otsvinda cèdent leurs biens à Chuniberteswilari dans le pagus de Thurgau.
D'après une charte datée d'un jeudi en ?763/764/766/767 [41], Fiscpah [42], sub Warino comite, par laquelle Theotram donne au même monastère ses biens à Cluftirrun [43], Warinus a aussi exercé des fonctions comtales [44] en Linzgau [45], ainsi que peut-être en Bertoldsbaar [46], comme l'indique une charte du 18 août 760 ou 762 [47], sub Warino comite [48], Johannes, évêque [49] et abbé [50], concédant à titre de précaire à Rodsinda les biens situés à Nordstati [51] qu'elle a donnés à Saint-Gall.
Walahfrid Strabo rapporte que Warinus et Ruadhardus, … tunc temporis [52] totius Alamanniae curam administrabant [53]. Le biographe leur reproche d'avoir utilisé leur position pour s'approprier des biens du monastère de Saint-Gall et d'avoir traduit l'abbé Otmarus de ce monastère, qui avait essayé de se défendre, devant un concilium, pour finalement l'emprisonner en 759 apud villam Potamum [54] palatio, puis l'envoyer en exil [55]sur l'île rhénane de Stein [56]. Parmi les historiographes de Saint-Gall [57], Ratpertus, vers la fin du IXe siècle [58], précise que, avec l'aide de l'évêque de Constance Sidonius [59], Warinus [60] obtient [61] des biens du monastère, Vina [62] et Turinga [63] et Engi [64].
Son fils Isanbardus [65] donne en 798 ou 801 au monastère de Saint-Gall [66] pro remedium animę fratris mei Suuaboni [67] en Thurgau à Affeltrangen [68] quicquid in ipsa fine uel marca pater meus nobis moriens dereliquid et nos uestiti sumus.
En ?804 [69], il cède au même monastère de meo legitimo alodo aliquid en Thurgau à Wiesendangen [70], Rossrüti [71], Wil [72], Zuzwil [73] et Ganterschwil [74] omnia quicquid in his locis uel ad illa loca pertinentia de mea portione contingint, en se réservant le droit du rachat.
En mai 806 [75], Isanbardus donne à Saint-Gall des biens situés à Ganterschwil [76], Oetschwil [77] et Seen [78]en Thurgau, quicquid genitor meus ibidem mihi in heredidatem dimisit et ego moderno tempore ibidem uisus sum habere, en Hegau [79] des biens à Kirchen [80] ainsi qu'à Hoppetenzell (?) [81], quicquid ibidem pater meus conquesiuit et mihi in heredidatem dimisit, et à Liptingen [82] conquesitionem patris mei, quam me legitime existimo pertinere. L'acte est conclu à la condition, ut querellas, quas contra me habetis per singula loca in Durgauge, ab hodierno die et deinceps de partibus monasterii uestri sancti Gallonis neque contra me neque contra heredes meos nullo umquam tempore non reppetatis, unde nos uobiscum una cum aduocato uestro … bone pacis conuenit, quod cum supradicta traditione satisfacti fuissetis [83]. La donation est faite pour le repos de son âme, celles de son père [84] Warinus [85] et de sa mère Hadellinda [86].
Par un diplôme du 22 mars 769, Attigny [87], le roi Carloman signale au comte Uuarinus [88] qu'il confirme au monasteriolo inter duas Pachinas [89] gouverné par l'abbé Restoinus que tout ce que les moines de homines fiscalis nostros conparare aut de qualibet contract addere aut atraere potuerunt [90] …. de fisco nostro iuxta Aufeldus [91] sont compris dans l'immunité du monastère.
Les Annales de Murbach [92] signalent pour l'année 774 la mort d'un Uuarinus [93], un nécrologue de Saint-Gall du Xe siècle consignant au 20 mai [94] l'ob(itus) Uuarini comitis [95].
Le 13 août 762 [96], à Trisgodros [97] villa puplica, deux comtes du nom de Warinus [98] figurent parmi les nombreux témoins [99] ecclésiastiques et laïcs qui souscrivent l'important diplôme par lequel le roi Pépin, avec sa femme Bertrada, accorde de nombreux biens dans différents pagi [100] au monastère de Prüm [101] qu'ils ont fondé, lui confirme des donations antérieures, place le monastère sous sa protection et lui accorde le droit délire l'abbé.
Après la mort du roi Carloman [102] début décembre 771,  Wilcharius archiepiscopus et  Folradus capellanus …, Warinus [103] et Adalhardus comites [104] cum aliis primatibus, qui fuerunt Carlomanni, se rendent à Corbeny [105] auprès de Charlemagne pour lui faire allégeance [106].


[1] Original. ChLA II n° 163 p. 106-108; Schaltegger, Urkundenbuch, n° 2 p. 3-4; Wartmann, Urkundenbuch I, n° 18 p. 22, II p. 414. Cf. Borgolte, Chronologische Studien, p. 146, 150. 
[2] Henau, aujourd'hui Uzwil, Suisse, cant. Saint Gall (ou St. Gallen), district (Bezirk) Untertoggenburg.
[3] Thurgau, cf. Borgolte, Geschichte, p. 101 sqq.
[4] Rickenbach, cant. Thurgovie (ou Thurgau), distr. Münchwilen.
[5] Wilen bei Wil, cant. Thurgau, distr. Münchwilen, ou Wil, cant. St. Gallen, distr. Wil (cf. Borgolte, Kommentar, p. 335 n. 18).
[6] Züberwangen, comm. Zuzwil, cant. St. Gallen, distr. Wil.
[7] Oberwangen, comm. Fischingen, cant. Thurgau, distr. Münchwilen.
[8] Dubnang, comm. de Fischingen, ibid.
[9] Schlatt, comm. créée le 01.01.1999 par la réunion de Mett-Oberschlatt et Unterschlatt, cant. Thurgau, distr. Diessenhofen.
[10] ? Pitzberg,  Cf. Borgolte, Kommentar, p. 335 n. 18.
[11] Wenzikon, comm. Hofstetten bei Elgg, cant. Zürich, distr. Winterthur. Pour tous ces lieux, cf. Borgolte, Geschichte, carte p. 80.
[12] Cf. Borgolte, Geschichte, p. 48 sqq.
[13] Copie du IXe siècle: Schaltegger, n° 4 p. 5-6; Wartmann, I, n° 24 p. 27-28. Cf. Borgolte, Studien, p. 148.
[14] = Thurgau.
[15] Heldswil, comm. Hohentannen, cant. Thurgau, distr. Bischofszell.
[16] Original. ChLA I n° 58 p. 62; Schaltegger, n° 5 p. 6-7; Wartmann, I, n° 31 p. 34-35. Cf. Borgolte, Chronologische Studien, p. 152-153.
[17] Oberstammheim, Unterstammheim, cant. Zürich, distr. Andelfingen.
[18] Etzwilen, comm. Wagenhausen, cant.Thurgau, distr. Steckborn. Cf. Borgolte, Kommentar, p. 337 n. 31.
[19] Basadingen, comm. Basadingen-Schlattingen, cant. Thurgau, distr. Diessenhofen.
[20] Copie du VIIIe siècle probablement: Wartmann, I, n° 28 p. 32. Cf. Borgolte, Chronologische Studien, p. 154-155.
[21] Elgg, Suisse, cant. Zürich, distr. Winterthur.
[22] Original. ChLA II n° 165 p. 110; Wartmann, n° 29 p. 33. 
[23] Zuzwil, cant. St. Gallen, distr. Wil.
[24] Weiern, Wittenwil, comm. Aadorf, cant. Thurgau, distr. Frauenfeld. Cf. Borgolte, Kommentar, p. 338 n. 34.
[25] Copie: Wartmann, I, n° 34 p. 37. Cf. Borgolte, Chronologische Studien,  p. 146 n. 383.
[26] Züberwangen, comm. Zuzwil, cant. St. Gallen, distr. Will.
[27] Copie: Schaltegger, n° 6 p. 7-8; Wartmann, I, n° 35 p. 37-38. Cf. Borgolte, Kommentar, p. 338; du même, Chronologische Studien, p. 146 n. 384.
[28] Tägerschen, comm. Tobel-Tägerschen (commune politique depuis le 01.01.1999), cant. Thurgau, distr. Münchwilen.
[29] Original: ChLA II n° 166 p. 113; Schaltegger, n° 7 p. 8-9; Wartmann, I, n° 37 p. 39-40.
[30] Wilen b. Wil, cant. Thurgau, distr. Münchwilen, ou Wil, canton St. Gallen, distr. Wil (cf. Borgolte, Kommentar, p. 338 n. 37).
[31] Braunau, cant. Thurgau (commune politique depuis le 01.01.1999), distr. Münchwilen; cf. Borgolte, ibid. 
[32] Original: ChLA I n° 61 p. 66; Wartmann, I, n° 43 p. 45. Cf. Borgolte, Chronologische Studien, p. 152-153.
[33] Stammheim (Ober/Unter), cant. Zürich, distr. Andelfingen.
[34] Copie: Wartmann, I, n° 44 p. 45-46; cf. Borgolte, Studien, p. 152-153.
[35]Weisslingen, cant. Zürich, Bez. Pfäffikon. Cf. Borgolte, Kommentar, p. 339 n. 44.
[36] Original: ChLA I n° 77 p. 89; Wartmann, I, n° 64 p. 63-64. Cf. Borgolte, Studien, p. 160 et n. 453.
[37] Cf. Niermeyer, Mediae Latinitatis Lexikon, p. 345 ("diurnalis").
[38] Bettenau, comm. Jonschwil, cant. St. Gallen, distr. Untertoggenburg.
[39] Original: ChLA I n° 73 p. 81; Schaltegger, n° 8 p. 9-11; Wartmann, I, n° 60 p. 60-61. Cf. Borgolte, Chronologische Studien,  p. 160-161 et n. 453-455.
[40] ? peut-être Kümmertshausen, comm. politique Erlen, cant. Thurgau, distr. Bischofszell, ou Gunterswilen, comm. politique Wäldi, cant. Thurgau, distr. Kreuzlingen ? Cf. Borgolte, Kommentar, p. 342 n. 60.
[41] Original: ChLA I n° 64 p. 69; Wartmann, I, n° 46 p. 47. Cf. Borgolte, Chronologische Studien,  p. 152-153 et n. 417.
[42] Fischbach, Stadt Friedrichshafen, Allemagne, Baden-Württemberg, Bodenseekreis.
[43] Kluftern, Stadt Friedrichshafen, ibid.
[44] Cf. Borgolte, Geschichte, p. 189; du même, Borgolte, Die Grafen, p. 283.
[45] Situé au nord du Lac de Constance (Bodensee), cf. Borgolte, Geschichte, p. 187 et n. 1-3.
[46] Située à l'est de la Forêt-Noire en Baden du sud, cf. Borgolte, Die Grafen, p. 283; du même, Geschichte, p. 151-152, carte p. 153.
[47] Original. ChLA I n° 55 p. 57; Wartmann, I, n° 36 p. 38-39. Cf. Borgolte, Chronologische Studien, p. 152-153.
[48] Sur une éventuelle activité comtale de Warinus sur la région du haut Neckar, cf. Borgolte, Das Königtum, p. 93-96.
[49] Johannes, évêque de Constance (Konstanz).
[50] de Saint-Gall.
[51] probablement Nordstetten, aujourd'hui quartier de Villingen(-Schwenningen), Baden-Württemberg, Schwarzwald-Baar-Kreis. Cf. Borgolte, Chronologische Studien, p. 149 n. 400; du même, Kommentar, p. 338 n. 36.
[52] A l'époque des évènements en rapport avec la mort d'Otmarus, abbé de Saint-Gall (16 novembre 759).
[53] Miracula sancti Galli, cap. 14-16 (Duft, Sankt Otmar, p. 44-47; MGH SS II p. 24; MGH SS rer. Mer. IV p. 322-324). Rédigés par Gozbertus Diaconus, moine de Saint-Gall, vers 830, mais dont nous ne possédons que la transcription réalisée par Walahfrid Strabo, moine de Reichenau, vraisemblablement en 833/834. Cf. Duft, ibid., p. 14-15. Vita s. Otmari, cap. 4-6 (Duft, op. cit., p. 28-35; MGH SS II p. 43-44), rédigée par Gozbertus Diaconus, mais après les Miracula, transcrite par Walahfrid Strabo, entre 834 et 838 (cf. Duft, p. 10-14).  L'interprétation commune de ce passage est de voir ces deux comtes Warinus et Ruadhardus comme ayant la gestion de la réorganisation franque de l'Alémannie après la disparition de ses ducs (cf. Borgolte, Geschichte, p. 245-258; du même, Die Grafen, p. 283). 
[54] Bodman, comm. Bodman-Ludwigshafen, Allemagne, Baden-Württemberg, Lkr. Konstanz. Sur ce palatium et curia regis, cf. Borst, Die Pfalz, et Duft, Bodman.
[55] Cf. Borgolte, Geschichte, p. 101-102.
[56] Stein am Rhein, Suisse, cant. Schaffhouse, ch.-l. district; île de Werd, comm. Eschenz, cant. Thurgau , distr. Steckborn.
[57] Iso (+ 871), Vita S. Otmari, cap. 5 (Duft, Sankt Otmar, p. 52-53; MGH SS II p. 49-50); Ratpertus casus s. Galli, (MGH SS rer. Germ. LXXV [avec traduction en allemand] c. 2 p. 156-157; Duft, p. 54-57; MGH SS II p. 63); pour les suivants, cf. Borgolte, Grafen, bibliographie, p. 282-283.  
[58] Cf. MGH SS rer. Germ. LXXV p. 19-37.
[59] Mort en 760.
[60] Sur la réorganisation de l'Alémannie (région Oberrhein, Danube et Bodensee) qui semble avoir été l'œuvre des comtes Warinus et Ruthardus, cf. Borgolte, Die Grafen, p. 284; du même, Geschichte, p. 247-250; supra n. 53.
[61] Le rôle de l'évêque Sidonius reste incertain; il s'agit plus vraisemblablement de l'abbé Johannes de Saint-Gall (759/760-782). Cf. MGH SS rer. Germ. LXXV p. 36-37; Borgolte, Geschichte, p. 81; du même, Die Grafen, p. 233, 283-284; supra n. 49.
[62] Vraisemblablement Pfyn, Suisse, cant. Thurgau, distr. Steckborn (cf. MGH SS rer. Germ. LXXV p. 157 n. 86; Borgolte, Die Grafen, p. 151-152).
[63] (Ober)teuringen, Allemagne, Baden-Württemberg, Bodenseekreis.
[64] D'après une charte de la fin du VIIIe siècle, Prunicho donne au monastère de Saint-Gall in paco Brisicgauginsi  in villa, qui dicitur Angin, res meas proprias et ego quesivi (sur ce verbe, cf. Stoclet, Autour de Fulrad, p. 188-189) de Uerino en échange d'autres biens (ChLA II n° 150 p. 85; Wartmann n° 161 p. 152;  ce Uerinus serait-il identique au comte? Si le Prunicho est le centenier qui est nommé depuis 785/789 jusqu'en 814/815 (cf. Borgolte, Geschichte, p. 118), il devrait plutôt s'agir d'un autre personnage de ce nom vivant plus tard (cf. Borgolte, Geschichte, p. 116-117 et n. 22; du même, Borgolte, Die Grafen, p. 286; Jaenichen, Scrot, p. 377-378; mais Stoclet, p. 188-189 et n. 3). Engi pourrait être Angin, peut-être un lieu disparu du nom d'Engenheim sur le territoire de Herten am Rhein (Stadt Rheinfelden, Allemagne, Baden-Württemberg, Lkr. Lörrach), mais aussi Engi sur le Rhin, mentionné dans la Divisio regnorum de 806 (MGH Cap., I, p. 127 c. 2) in confinio pagorum Chletgowe et Hegowe (Klettgau, cf. Borgolte, Geschichte, p. 208, et Hegau, ibid. p. 198). Cf. MGH SS rer. Germ. LXXV p. 157 n. 88; Borgolte, Die Grafen, p. 284.
[65] ou Ysanbardus, cf. fiche chez Borgolte, Die Grafen, p. 150-155.
[66] Original. ChLA II n° 147 p. 78; Schaltegger, n° 23 p. 24-25; Wartmann, I, n° 154 p. 146; cf. Borgolte, Kommentar, p. 358.
[67] Seule mention (cf. Borgolte, Die Grafen, p. 285).
[68] Affaltrauuanga: cant. Thurgau, distr. Münchwilen.
[69] Wartmann n° 178 p. 168; cf. Clavadetscher-Staerkle, Die Dorsualnotizen p. 48-49; Borgolte, Kommentar, p. 362.
[70] Wisuntwangas> : cant. Zürich, distr. Winterthur.
[71] Roholvesriuti: comm. Bronschhofen, cant. St. Gallen, distr. Wil.
[72] Wilauvia : ibid.
[73] Zoacinwilari: ibid.
[74] Cantricheswilari : cant. St. Gallen, distr. Untertoggenburg.
[75] Wartmann n° 190 p. 180-181; cf. Clavadetscher-Staerkle, p. 50-51; Borgolte, Kommentar, p. 364-365 et n. 190.
[76] Candrihesvilare: cf. supra n. 74.
[77] Otinesvilare: comm. Ganterschwil.                                                                   
[78] Seheim: comm. Winterthur, cant. Zürich , ch.-l. de district/Bezirk.                     
[79] Sur la présence de Warinus en Hegau, cf. Borgolte, Die Grafen, p. 284.
[80] Chirihheim: comm. Geisingen, Baden-Württemberg, Lkr. Tuttlingen.              
[81] Ratoluespuah : peut-être Hoppetenzell, comm. Stockach, Baden-Württemberg, Lkr. Konstanz; cf. Borgolte, Kommentar, p. 364-365 n. 190.                                                                                           
[82] Liubdeinga : comm. Emmingen-Liptingen, Badne-Württemberg, Lkr. Tuttlingen.
[83] Cf. Borgolte, Die Grafen, p. 153-154.
[84] La première charte concernant la Thurgovie et indiquant sub Isanbardo comite est datée du 12 août anno III regnante Carlo rege Franchorum (original: ChLA I n° 74 p. 82), année qui peut correspondre à 770, 771, 773 ou 774 (cf. Borgolte, Kommentar, p. 160-161 et n. 453-454), alors que les derniers documents du comte Warinus sont datés du 08 juin 771 ou 772 et du 12 avril 770, 771, 773 ou 774 (voir supra). Il est possible qu'Isanbardus ait acquis le comté de Thurgau du vivant de son père, mais plus vraisemblable qu'il lui ait succédé après sa mort, si l'on admet la date du 20 mai 774 (voir infra n. 93) (cf. Borgolte, Die Grafen, p. 150).
[85] A un autre endroit de la charte, Warinus est dit comte défunt.
[86] Sur la base de documents du XVIe siècle et siècles suivants de valeur historique très discutable, certains veulent donner à la femme de Warinus une origine lombarde et l'identifier à la fondatrice du monastère de Buchau (Bad Buchau, Allemagne, Baden-Württemberg, Lkr. Biberach): cf. Guarinus, ?comte de Fermo; Decker-Hauff, Die Ottonen, p. 324, 351-367; Theil, Buchau, p. 45-51, 216-217; Tellenbach, Kritische Studien, p. 185-190; Borgolte, Die Grafen, p. 287; Jaenichen, Scrot, p. 381).
[87] Original. ChLA XIX n° 675 p. 22-23; MGH DK I n° 45 p. 64-65; cf. BM² 118 p. 57-58; Bruckner, Regesta, n° 215 p. 131-132; Menke, Das Namengut, p. 469.
[88] Il s'agit sans doute du même comte Warinus (cf. Borgolte, Die Grafen, p. 284; du même, Die Geschichte, p. 16, 18-19).
[89] Saint-Grégoire de Munster, France, Haut-Rhin, arr. Colmar, ch.-l. cant.
[90] Cf. Magnou-Nortier, Etude, p. 484-485. 
[91] ? Uffholtz, Haut-Rhin, arr. Thann, cant. Cernay (selon Menke, Das Namengut, p. 270; Bruckner, Regesta, p. 131; Borgolte, Die Geschichte, p. 18; du même, Die Grafen, p. 284); lieu non identifié (selon Wilsdorf, Godefroy, p. 9 n. 2, suivi par ChLA XIX p. 23 n. 6) ?
[92] Codex Guelfertybanus, Lendi, Untersuchungen p. 155 et 157; MGH SS I p. 40; du début du IXe siècle: cf. Lendi, p. 83, 91-92, 113.
[93] Il est communément admis qu'il s'agit du comte de ce nom (Borgolte, Die Geschichte, p. 19; du même, Die Grafen, p. 284-285), bien qu'il n'en porte pas le titre.
[94] MGH Necr. Germ. I p. 474; cf. Borgolte, Die Geschichte, p. 19 n. 105. Un Uuerin est inscrit au 25 mai dans un original d'un nécrologue de Reichenau composé en 856/858 (MGH Necr. Germ. I p. 276; cf. Rappmann/Zettler, Die Reichenauer Mönchsgemeinschaft, p. 281-283, 486).
[95] Ruadhart com. et Warinus com. sont inscrits dans la partie primitive du Liber confraternitatum de Reichenau parmi les bienfaiteurs du monastère (MGH Libri memoriales et Necrologia, NS I, pag. CXV; cf. p. LXV-LXVIII; MGH Piper p. 294 c. 465). Dans le Liber Viventium du monastère rhétique de Pfäfers, la même main a inscrit Rothardus laicus. – Warinus laic. – Isimbardus laic. à la suite des noms de souverains carolingiens (MGH Piper p. 359 c. 7 pag. 24).
[96] Copie du Xe siècle: MGH DK I n° 16 p. 21-25; Beyer, Urkundenbuch,  n° 16 p. 19-22; Calmet, Lorraine, II, preuves c. CI-CIII; cf. BM² 95 p. 48-49; Oelsner, Jahrbücher, p. 357-358.
[97] D'après les études de Heinzelmann, Der Weg, et Halfer, Trigorium, il pourrait s'agir de l'actuel Treis (Allemagne, comm. Treis-Karden, Rheinland-Pfalz, Lkr. Cochem-Zell).
[98] Il a souvent été proposé de voir dans le comte Warinus, dont le signum est placé après celui du comte Chrodardus, le comte en Alémannie, du fait que ce nom est celui de l'autre "administrateur" de l'Alémannie selon Walahfrid Strabo (cf. supra n. 52-53). Mais ce Warinus souscrit aussi avant les comtes Welantus et Baugulfus et pourrait ainsi appartenir à ce groupe. Cf. Borgolte, Die Grafen, p. 285-286.
[99] Signa de Charles, Carloman (fils de Pépin), de neuf évêques et de douze comtes.  
[100] Le Charosgau (situé entre le Eifelgau, l'Ardennais et le Bidgau), le pagus Muslinse, le Bidgau, le Eifelgau, la Ripuarie, le Spirois, le Lommois.
[101] Allemagne, Rheinland-Pfalz, Lkr. Bitburg-Prüm.
[102] Dont dépendait l'Alémannie.
[103] Cf. Kasten, Adalhard, p; 17-18, 204-205; Borgolte, Die Grafen, p. 286. Les régions dans lesquelles apparaît le comte Warinus (en Lobdengau)  faisaient peut-être partie du royaume de Charles (cf. Kasten, ibid., p. 20-21 n. 35; carte du partage de 742 dans Schüssler, Die fränkische Reichsteilung, p. 60, Borgolte, Die Grafen, p. 286).
[104] La question de l'identité de ces deux comtes ne peut pas être résolue avec certitude (cf. Borgolte, Die Grafen, p. 37; Kasten, Adalhard, p. 17 et 18 n. 26, 204-205).
[105] Aisne, arr. Laon, cant. Craonne.
[106] Annales regni Francorum ad a. 771, MGH SS rer. Germ. (21) p. 32-33; Annales Mettenses priores, MGH SS rer. Germ. (50) p. 57-58;  Fragmentum Basiliense, MGH SS 13 p. 27; cf. BM² 142a p. 66; Kasten, Adalhard, p. 16-17.